Pour celles et ceux qui n'auraient paslu le Nouvelliste de ce samedi 16 octobre 2010
http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/201010/15/01-4333086-larouche-a-limpression-de-boucler-la-boucle.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_sports_452_section_POS1
Steve Larouche (à gauche) ne se voyait pas ailleurs que dans l'uniforme du Caron et Guay pour terminer sa carrière.
PHOTO: ÈVE GUILLEMETTE
Trois-Rivières) Le début de saison de Steve Larouche donne raison à Dean Lygitsakos d'avoir sacrifié Michaël Lambert et Patrick Bernier pour obtenir ses services. Le Trifluvien de 39 ans a amassé huit points à ses quatre premières sorties dans son nouvel uniforme et, mauvaise nouvelle pour ses rivaux, il n'est pas satisfait de son jeu.
«Ça va pas pire, mais ça pourrait aller mieux», lance-t-il. «Les points sont là, mais je sais que je peux faire plus. Je prends parfois de mauvaises décisions avec la rondelle, je ne lance pas assez au filet et je peux être meilleur aux cercles de mise en jeu. Ce sont des petits caprices de joueur de hockey ,mais j'ai toujours été perfectionniste et je vais le rester.»
Cette qualité l'a obligé à se soumettre avec entrain au long et exigeant camp d'entraînement concocté par Dean Lygitsakos. Ce dernier n'en revient toujours pas de l'enthousiasme déployée par sa nouvelle recrue. «Il s'est défoncé à chaque pratique. Je pense qu'il apprécie le côté professionnel de notre organisation. Quand tu vois un vétéran de sa trempe suer à grosses gouttes dans les pratiques, les autres n'ont pas trop le choix de suivre...»
Dire que Larouche aurait pu être tranquillement à la retraite cet automne, lui qui avait fait savoir à toutes les équipes de la LNAH qu'il ne voulait plus évoluer qu'à Trois-Rivières. «J'ai un travail et ça ne me tentait plus de voyager. En plus, je connaissais des gars dans le vestiaire, je savais que je serais bien ici. Quand mon équipe (Pont-Rouge) est disparue, il n'était pas question d'aller ailleurs qu'ici», répète Larouche. «Et j'étais très sérieux, j'aurais pris ma retraite si l'échange avec Sorel ne s'était pas matérialisé. Je voulais finir ma carrière là où elle avait commencé quand j'avais 16 ans, dans l'uniforme des Draveurs. C'est spécial pour moi de revenir au Colisée. Quand je suis arrivé à 16 ans, c'était la première fois que je mettais les pieds à Trois-Rivières et je n'en suis jamais reparti...»
Le voeu de Larouche tombait pile avec le souhait de Lygitsakos de rapatrier celui dont les droits lui avaient déjà appartenu. «À l'époque, j'avais laissé tomber ses droits car il venait de signer un contrat de deux ans en Europe et tout indiquait qu'il allait y terminer sa carrière. Pont-Rouge a pris une chance au repêchage en le réclamant très loin et ce fut payant puisqu'une tragédie dans sa famille l'a fait rentrer à la maison beaucoup plus rapidement que prévu», rappelle Lygitsakos. «À partir de là, on l'a toujours eu dans le visage. Je considère qu'il nous a enlevé une coupe en nous battant en séries il y a deux ans. Depuis ce temps-là, je cherchais une manière de le rentrer chez nous et l'opportunité s'est présentée cet été.»
Larouche dit avoir été très bien accueilli dans le vestiaire. Il adore le mélange de jeunes et de vétérans dans l'alignement. «Je suis quelqu'un qui parle beaucoup, je n'ai pas trop de misère à m'intégrer. On a beaucoup de plaisir au sein de l'équipe, c'est une cristie de bonne gang. C'est l'fun de côtoyer des jeunes de talent comme les Parent, Faubert, Ouimet et compagnie. C'est stimulant, je leur dit toujours que plus ils patinent vite, plus ils m'obligent à patiner plus vite pour les suivre. C'est grâce à eux si j'ai l'air encore assez rapide sur la glace...»
En retour, Larouche peut certainement leur apprendre une couple de trucs avec le petit morceau de caoutchouc noir...