Va-t-il céder ce qui lui reste de part du C & G ????
http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/sports/201011/10/01-4341240-leo-guy-morrissette-on-doit-reussir-cette-annee.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_sports_452_section_POS3
??? Hen!!! Il a des dents!!! ;-))))
(Charlottetown) Il y avait 1350 amateurs réunis au centre K.C. Irving de Bathurst mercredi dernier pour le duel entre les Cataractes et le Titan.
Une assistance qui aurait expédié Martin Mondou en dépression, mais qui encourageait un peu Léo-Guy Morrissette, qui se débat pour garder sa concession dans cette petite ville du Nouveau-Brunswick.
«On a joué devant 1200 personnes, il y a donc du progrès. Mais il reste du chemin à faire, ça prend une moyenne de 2000 pour arriver. À 1800, tu manges un peu d'argent, mais au moins, il y a de l'espoir. En bas de ça, c'est difficile d'y croire...»
À une époque pas si lointaine, Bathurst était folle amoureuse de son équipe junior. Beaucoup de gens expliquent le déclin des assistances par la rigidité de Morrissette en business. Le coloré homme d'affaires pointe plutôt une économie difficile.
«À Bathurst, on a perdu 4500 emplois de 50 000 $ durant les quatre dernières années. Dans une ville de 12 000 habitants, c'est énorme! Beaucoup de ces gens sont partis dans l'Ouest travailler, d'autres n'ont plus les moyens de venir à tous nos matchs. C'est dans un contexte pas facile que nous devons manoeuvrer. Nous avons une bonne équipe, On doit réussir cette année.»
Cette urgence a peut-être coûté le job à Ron Choules. Réputé pour collectionner le scalp d'entraîneurs, Morrissette a fait une nouvelle victime même s'il avoue qu'il avait peu de choses à reprocher à Choules.
«Il a fait du bon travail, je crois qu'il va revenir dans la ligue. Mais dans notre situation, nous avions besoin d'un gars avec plus d'expérience pour nous amener là où on veut aller et nous avons été chanceux que Réal (Paiement) tombe disponible au moment où nous avions commencé à chercher la perle rare», indique-t-il, pas peu fier de ramener à Bathurst un gars qui a amené son club deux fois en finale de la Coupe du Président... et qu'il n'a jamais congédié.
«On s'était séparé d'un accord mutuel après la fin de son contrat. C'est un mosus de bon entraîneur, un professionnel qui est toujours bien structuré. C'est rare que tu peux engager un bon enseignant, un bon pédagogue, un bon psychologue et un bon père de famille en même temps!»
Morrissette croit que Paiement saura mener l'équipe montée par son directeur-gérant Sylvain Couturier à la Terre Promise.
«Sylvain a fait tout un boulot en reconstruisant cette équipe. Au repêchage, il a volé le spectacle en obtenant le meilleur gardien de la ligue en donnant uniquement des choix au repêchage! Nous avons une excellente formation et Réal va lui amener une structure qui maximisera son potentiel», lance le coloré personnage.
«Les gens d'affaires de la communauté nous supportent, il reste à ramener les amateurs de hockey et c'est en gagnant qu'on va le faire. C'est ici que je veux faire du hockey jusqu'à 70 ans avant de prendre ma retraite. Ma famille est enracinée à Bathurst, où j'ai également cinq autres entreprises. Je vais me battre jusqu'au bout pour que ça fonctionne», conclut celui qui a repris les guides de la concession après avoir laissé ses enfants la diriger la saison dernière.
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