- Reggie Dunlop a écrit:
- Quand tu entends aux nouvelles ta business associé à des dettes que le club a envers la ville.....je comprends Guay d'enlever son nom sur les chandails.
Alain Guay règle le cas: http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/sports/201104/20/01-4391644-le-caron-et-guay-abandonne-la-concession-trifluvienne.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_sports_452_section_POS1
Quel nom portera l'équipe dans l'avenir et demeurera-t-elle à TR ou si elle déménagera ses hardes dans une autre ville ???? Et Léo-Guy sera-t-il tenté de se disculper encore une fois comme il semble vouloir encore le dire en mettant tout le poids de sa déconfiture sur l'amateur et pourquoi pas aussi sur le dos de Dean ???? Quel parfait souffre-douleur pour lui ! Le Caron et Guay abandonne la concession trifluvienneAlors qu'il tente par tous les moyens de dénicher de nouveaux investisseurs pour sa concession trifluvienne dans la Ligue nord-américaine de hockey, Léo-Guy Morrissette a appris ces dernières heures que son commanditaire majeur, l'entreprise de portes et fenêtre Caron et Guay, se retirait de l'aventure.
Morrissette est évidemment déçu mais il dit comprendre les raisons d'Alain Guay de mettre fin à son association avec la formation dirigée par Dean Lygitsakos.
«Ça fait sept ans qu'il est là, il a fait plus que sa part. Quand nous avons dû reprendre l'équipe après l'épisode de Danny Moore, Alain (Guay) a perdu beaucoup d'argent, tout comme moi. À un moment donné, un gars veut passer à autre chose...»
Une étape que Morrissette n'est pas encore prêt à franchir. Le coloré homme d'affaires a comme prévu profité de la réunion des propriétaires du circuit Godin lundi soir pour demander un délai avant de statuer sur l'avenir de sa franchise.
«Nous avons jusqu'au 9 mai pour nous brancher et nous avons beaucoup de boulot d'ici là. Ça prend un nouveau commanditaire majeur et de nouveaux partenaires. Nous sommes vraiment à la croisée des chemins cette fois-ci», martèle-t-il.
La mission ne s'annonce pas facile puisque Morrissette reçoit bien peu d'appels. «Mais je suis un éternel optimiste, la preuve, c'est que je suis toujours à Trois-Rivières!», lance avec une pointe d'ironie le vieux routier.
«On discute avec deux compagnies, on verra si ça fonctionne. On a aussi rencontré la Ville qui n'est pas très flexible mais je comprends cette position, ces gens-là ont des comptes à rendre.»
«Nous avons fait un bon bout de chemin l'an dernier côté commanditaires et je les remercie mais notre problème, c'est le manque de support des amateurs aux guichets... Bref, on a bien des choses à regarder avant de prendre une décision finale.»
Guay ne ferme pas complètement la porteDe son côté, Alain Guay dit quitter la navire parce qu'il navigue sur une mer beaucoup trop agitée à son goût.
«Quand je me lève le matin et que j'entends sur les ondes de TVA que le club est en dette avec la ville, ce n'est pas bon pour mon entreprise», fait-il valoir.
«Il y a du ménage à faire au sein de cette organisation. Avec les structures actuelles, je ne suis pas intéressé à poursuivre l'aventure.»
Guay ne ferme pas complètement la porte. Si la concession sonne à nouveau à sa porte avec un plan d'action bien défini, il va tendre l'oreille.
«Si l'équipe montre du professionalisme, je vais être parlable. Faut que les gens en place structurent mieux leurs affaires, ou qu'ils passent le flambeau à d'autres personnes prêtes à s'investir davantage. Moi-même, je l'ai fait dans le passé...»
En terminant l'entretien, Guay refuse de jouer le rôle de bouc émissaire si jamais la LNAH disparaît des écrans radar dans la cité de Laviolette.
«Ce n'est pas à moi à porter le blâme. Que ma commandite soit là ou non, ce n'est pas un montant comme celui-là qui tue une équipe. L'équipe est dans un nuage de brume présentement et moi, je ne peux pas embarquer là-dedans dans ce contexte...», répète-t-il.