Trois-Rivières) Marco Cousineau s'est chargé personnellement de récupérer le deuxième rang du classement général pour le Blizzard. Le gardien vedette de la formation dirigée par Alain Côté a été fumant samedi soir dans un gain de 4-3 acquis en prolongation sur les Éperviers de Sorel, devant 550 personnes au Colisée de Trois-Rivières.
Imaginez, Cousineau a été bombardé de 50 tirs, soit le double de tirs reçu par Mathieu Dugas 200 pieds plus loin. Pourtant, c'est ce dernier qui a été cédé le but victorieux, inscrit par Thomas Beauregard en prolongation.
Marc-André Huot, Jonathan Bellemare et Vincent Richer ont aussi marqué pour les locaux qui, fait rare, n'ont eu droit à aucune attaque massive durant le match. Les Éperviers, en revanche, ont bénéficié de quatre jeux de puissance.
La belle performance de Cousineau a toutefois été assombrie par le comportement de son coéquipier Keven Veilleux, qui a été impliqué dans une querelle verbale assez musclée avec des partisans de l'équipe en fin de match.
Le directeur-gérant de l'équipe Sylvain Robert ne l'a pas trouvé drôle, et il a suspendu pour un match celui qui a été obtenu en retour de Stéphane Boileau.
«Ce n'est pas un comportement qu'on endosse. Mais alors là pas du tout. J'ai rencontré Keven après le match, je lui ai clairement fait savoir notre mécontentement. La direction n'est pas contente, ses coéquipiers non plus. On essaie d'amener des gens au Colisée, pas de les faire fuir. Je me suis excusé auprès des partisans concernés. Et j'ai dit à Keven que nous avions pris la décision de le suspendre pour le prochain match», expliquait Robert.
C'est la deuxième altercation en trois semaine entre des partisans et un joueur de l'équipe. Marco Cousineau avait lui aussi argumenté avec quelqu'un dans la foule, qui s'en prenait à son entraîneur Alain Côté en fin de match parce qu'il n'embarquait pas assez ses hommes forts!
Le banc du Blizzard n'est d'ailleurs pas protégé par une baie vitrée, contrairement à la majorité des arénas. Ça offre aux partisans de l'équipe un accès direct aux conversations sur le banc, ce qu'ils apprécient.
Par contre, ça facilite ce genre de débordement.
«On sait que nos partisans aiment ça d'être aussi collés sur le banc. Mais si ça nous occasionne encore des problèmes dans le futur, on va être obligé de réfléchir à la possibilité de faire comme ailleurs et de séparer le banc de la foule», conclut Robert.
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